Confort en hiver

En air calme (vitesse de 0,10 à 0,20 m/s), le rayonnement des parois et la température de l’air interviennent de façon égale dans la «température résultante sèche». Cette température représente ce que nous ressentons. En hiver, la stratégie de chauffage doit prendre en compte l’air et les températures de surface des parois. La première des actions consiste à éviter les parois froides. Les coefficients moyens courants de déperdition des parois présentent toujours des différences importantes entre parois opaques et vitrées. Les valeurs suivantes (en W/m2.°C) sont des valeurs moyennes données à titre de repère :

Murs 0,3 à 0,4
Toits 0,2
Sols ou terrasses 0,4
Fenêtres sans bonne fermeture 2,4 à 2,9
Fenêtres avec bonne fermeture 2 à 2,4


Avec les fenêtres à vitrage à isolation renforcée, il est possible d’obtenir des coefficients de déperdition compris entre 1,3 et 1,9W/m2.°C. Le rayonnement chaud des parois (PRE, base plus appoint, plafond chauffant) est une bonne stratégie de chauffage à condition de limiter l’écart entre la température de rayonnement de la paroi et la température de l’air. Il s’agit d’éviter un écart de température tête/pieds supérieur à 3°C.

L’adaptation

Le chauffage doit être adapté à la configuration des locaux. Dès qu’une hauteur sous plafond est élevée, il faut préférer le rayonnement en vérifiant que la transmission de la chaleur ne soit pas bloquée. Des organes de réglage doivent permettre aux occupants l’ajustement, dans chaque pièce, d’une température de consigne en fonction des besoins de confort.